"Je crie tout le temps sur mes enfants" : comprendre, apaiser, transformer

🌿 Introduction

"Tu t’étais promis de rester calme.
De ne jamais faire ce que toi-même tu as subi.
Et pourtant… encore une fois, tu as crié. Trop fort. Trop vite."

Si tu tapes cette phrase sur Google “je crie tout le temps sur mes enfants” c’est sans doute que tu te sens dépassé(e), épuisé(e), coupable… et peut-être seul(e) face à ce que tu vis.

Tu n’es pas un mauvais parent.
Tu es juste un parent humain, dans un quotidien qui déborde.

Je suis Julien, coach parental à Condrieu, spécialisé dans le soutien aux parents (et surtout aux papas) confrontés à la tempête émotionnelle de leurs enfants… et à la leur.
Et dans cet article, je vais t’aider à y voir plus clair et à trouver des premières pistes pour apaiser le feu.

Crier, c’est souvent un cri d’alerte :

“Je suis à bout.”
“Je ne suis pas entendu.”
“Je n’en peux plus de répéter.”
“Je veux que ça s’arrête, là, tout de suite.”

Mais derrière ce cri, il y a souvent :

• Une fatigue profonde, mentale et physique

• Un sentiment d’impuissance

• Un besoin de calme ou de reconnaissance non satisfait

• Une blessure plus ancienne (quand on n’a pas été entendu soi-même, enfant)

Et puis il y a la charge : les nuits hachées, le bruit, les tensions de couple, le boulot, les repas, les couches, les “non” à répétition…

Tout parent a des limites.
Mais si on ne les reconnaît pas… c’est le corps (ou la voix) qui s’en charge.

🔥 Pourquoi est-ce que je crie ?

🧠 Ce que ça dit de toi (et pourquoi ce n’est pas une fatalité)

Crier ne fait pas de toi un·e parent toxique.
Mais c’est un signal précieux à écouter.

La parentalité agit parfois comme un miroir grossissant de notre propre histoire :

“Pourquoi je m’énerve autant quand il me dit non ?”
“Pourquoi cette crise me donne envie de fuir ?”
“Pourquoi je me sens en danger dans ces moments-là ?”

En travaillant avec les parents que j’accompagne — en visio ou dans notre espace à Condrieu — on découvre souvent que le problème n’est pas juste le comportement de l’enfant… mais ce qu’il vient réveiller chez nous.

Et ça, on peut le transformer.

Mettez en place un mot-clé en couple, ou avec vous-même :

“Je m’arrête là.” / “J’ai besoin de sortir 2 minutes.”
Plutôt que de crier, nommez l’urgence émotionnelle. Ça évite l’explosion… et ça apprend à votre enfant à faire pareil.

🧰 3 premières pistes pour quand ça déborde

1. 🕒 Le bouton pause (à deux ou en solo)

2. 🎴 La météo des émotions du jour

Chaque matin (ou soir), exprime ton état intérieur avec une image ou une couleur :

“Je suis comme un nuage orageux aujourd’hui.”
“J’ai besoin d’un coin calme pour me ressourcer.”
Donner une forme à ton émotion, c’est la rendre visible sans l’imposer.

3. ✋ Moins de "réagir", plus de "respirer"

Avant de répondre à une crise, essaie ce cycle simple :

• Inspire 4 secondes

• Retiens 2 secondes

• Expire doucement 6 secondes
  Ce micro-temps peut suffire à déclencher autre chose qu’un automatisme.

Tu n’es pas obligé(e) de gérer ça en silence.
Tu as le droit de dire stop, d’être aidé, d’apprendre à faire autrement.
Et tu n’as pas besoin de “tout réparer” pour commencer à changer.

🤲 Et si tu n’y arrives pas seul(e) ?

📍 Je peux t’accompagner

Je suis coach parental à Condrieu, et j’accompagne les parents, et en particulier les papas hypersensibles, épuisés, débordés, à retrouver leur calme intérieur, à mieux comprendre leurs émotions, et à recréer un lien plus apaisé avec leur enfant.

🧑‍💻 Je propose des accompagnements :

• En visio (si tu préfères rester chez toi)

• En présentiel à Condrieu, dans notre espace cocon

Crier n’est pas une honte. C’est un appel à l’aide.
Et si tu es ici, c’est que tu as déjà entendu ce signal.
Alors peut-être que maintenant, tu es prêt à répondre autrement.

🌱 Et si aujourd’hui, c’était le début d’un nouveau lien avec ton enfant… et avec toi-même ?

💬 Et maintenant ?